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La Rentrée des classes
samedi 8 septembre 2012,par
Le Forum de la Rentrée 2012 de la Mairie
du 14e a été l’occasion de présenter aux Parisiens (et aux Parisiennes)
un échantillonnage des activités des associations sportives et
culturelles montparnassiennes. On aura ainsi pu assister notamment à des
démonstrations de cirque, de salsa, de flamenco (avec les aficionados de Media Luna), de capoeira
(avec les excellents danseurs athlétiques de l’association Atabac)
ainsi qu’à des performances et démonstrations trans-genres. Quant à
nous, nous aurons eu le plaisir de découvrir l’association Ten over Tap qui se consacre depuis une treizaine d’années déjà aux claquettes. Ce, corps et âme.
Animée par Anne Gambini, cette association à but non lucratif met en place des cours ainsi que des ateliers destinés aux enfants comme aux adultes. Formée à la danse rythmique (revue et corrigée par Irène Popard), passée entre les mains de l’étoile du marquis de Cuevas Rosella Hightower et de la très regrettée Janine Stanlowa qui, en dehors du classique, adorait la comédie musicale, Anne Gambini s’est intéressée très jeune aux danses de société (via Jacques Bense), au cabaret (cf. le revival « New Burlesque ») et au mouvement à la fois contemporain et de fusion des genres (cf. par exemple le travail de Roxanne Butterfly entre les claquettes et la danse orientale).
Motivée par le succès du film The Artist (chorégraphié par le talentueux claquettiste Fabien Ruiz), l’association Ten over Tap catéchise à tout va ados et moins jeunes, dans les domaines du « Rhythm tap », du « Broadway style », du « musical », du « burlesque », du « tap-fitness » et de l’improvisation. On en passe et des meilleurs. Les cours réguliers sont dispensés au Gymnase Rosa Parks ou bien au Centre de danse Alésia (où nous découvrîmes, il y a une trentaine d’années, Elsa Wolliaston qui y professait après avoir initié une génération d’élèves à la danse contemporaine au Centre culturel américain du boulevard Raspail).
Sur des tunes de Benny Goodman rappelant le bon vieux temps de la Libération de Paris (« The Flat Foot Flooger » et, surtout, « Swing Time in The Rockies » qui se réfère au film Springtime in the Rockies et qui fut joué au Bal Tabarin par l’orchestre swing de Django Reinhardt), les adultes nous ont d’abord montré des routines élémentaires mais parfaitement au point, exécutées à plusieurs en parfaite synchronie. Les fillettes ont ensuite joué aux chorus girls sur des rythmes actuels, en soulignant les temps forts et avec une gestuelle à la Madonna. Enfin, un duo de gamins en tenue de corsaires à la Petipa et une jeune soliste particulièrement douée ont interprété une véritable chorégraphie mixant claquettes et ballet post-classique, sur un morceau pompier (ou pompeux) de Hans Zimmer, « Up is Down ».
Last but not least, Ten over Tap soutient un événement d’importance fin septembre, à Anvers, en Belgique (nouveau pays de cocagne pour les millionnaires en euros) : l’invitation par Ronny Cuit, un professeur de tap-dance flamand, de Jason Samuels Smith (danseur, chorégraphe, metteur en scène) qui est, si l’on en croit David Duez, l’étoile montante des claquettes (il collectionne les prix les plus prisés en matière de danse, de claquettes et de variétés : un « Dance Magazine Award », un « Emmy » et un « American Choreography Award »). Les cours magistraux de ce « prodige » susceptible, selon Anne, de prendre le pas sur Savion Glover méritent donc, a priori, le déplacement.
Animée par Anne Gambini, cette association à but non lucratif met en place des cours ainsi que des ateliers destinés aux enfants comme aux adultes. Formée à la danse rythmique (revue et corrigée par Irène Popard), passée entre les mains de l’étoile du marquis de Cuevas Rosella Hightower et de la très regrettée Janine Stanlowa qui, en dehors du classique, adorait la comédie musicale, Anne Gambini s’est intéressée très jeune aux danses de société (via Jacques Bense), au cabaret (cf. le revival « New Burlesque ») et au mouvement à la fois contemporain et de fusion des genres (cf. par exemple le travail de Roxanne Butterfly entre les claquettes et la danse orientale).
Motivée par le succès du film The Artist (chorégraphié par le talentueux claquettiste Fabien Ruiz), l’association Ten over Tap catéchise à tout va ados et moins jeunes, dans les domaines du « Rhythm tap », du « Broadway style », du « musical », du « burlesque », du « tap-fitness » et de l’improvisation. On en passe et des meilleurs. Les cours réguliers sont dispensés au Gymnase Rosa Parks ou bien au Centre de danse Alésia (où nous découvrîmes, il y a une trentaine d’années, Elsa Wolliaston qui y professait après avoir initié une génération d’élèves à la danse contemporaine au Centre culturel américain du boulevard Raspail).
Sur des tunes de Benny Goodman rappelant le bon vieux temps de la Libération de Paris (« The Flat Foot Flooger » et, surtout, « Swing Time in The Rockies » qui se réfère au film Springtime in the Rockies et qui fut joué au Bal Tabarin par l’orchestre swing de Django Reinhardt), les adultes nous ont d’abord montré des routines élémentaires mais parfaitement au point, exécutées à plusieurs en parfaite synchronie. Les fillettes ont ensuite joué aux chorus girls sur des rythmes actuels, en soulignant les temps forts et avec une gestuelle à la Madonna. Enfin, un duo de gamins en tenue de corsaires à la Petipa et une jeune soliste particulièrement douée ont interprété une véritable chorégraphie mixant claquettes et ballet post-classique, sur un morceau pompier (ou pompeux) de Hans Zimmer, « Up is Down ».
Last but not least, Ten over Tap soutient un événement d’importance fin septembre, à Anvers, en Belgique (nouveau pays de cocagne pour les millionnaires en euros) : l’invitation par Ronny Cuit, un professeur de tap-dance flamand, de Jason Samuels Smith (danseur, chorégraphe, metteur en scène) qui est, si l’on en croit David Duez, l’étoile montante des claquettes (il collectionne les prix les plus prisés en matière de danse, de claquettes et de variétés : un « Dance Magazine Award », un « Emmy » et un « American Choreography Award »). Les cours magistraux de ce « prodige » susceptible, selon Anne, de prendre le pas sur Savion Glover méritent donc, a priori, le déplacement.